Voici le dernier numéro de la revue numérique de SI à destination des élèves, parents et professeurs de sciences de l’ingénieur.
Cliquez sur l’image pour le découvrir.

C’est imaginer, c’est innover, c’est concevoir des solutions, des produits et des services, adaptés aux besoins et aux enjeux du monde d’aujourd’hui et à venir. Sans ingénieur.e, pas de smartphone ni de wifi, pas d’avion ou de TGV, ni d’énergie renouvelable !
L’ingénieur·e est partout ; il ou elle accompagne le progrès à grande vitesse et les réponses aux enjeux essentiels tels que : l’accès à l’eau, à l’énergie, à la santé, au transport… partout dans le monde.
700 000 ingénieur·e·s en France exercent une grande diversité de métiers : ingénieur·e-recherche et développement, ingénieur·e-d’études, ingénieur·e d’essais, ingénieur·e matériaux, ingénieur·e conception, ingénieur·e méthodes, ingénieur·e structure…
En choisissant d’exercer le métier d’ingénieur·e, les élèves s’ouvrent à des perspectives de carrières passionnantes, nombreuses et variées, rémunératrices, et ouvertes à tous les secteurs d’activités : aéronautique, automobile, énergie, numérique, pharmaceutique,…
Aujourd’hui, l’ingénieur·e est aussi un manager, il ou elle maîtrise l’anglais et fait preuve de polyvalence et d’adaptation dans un contexte devenu international.
Les Sciences de l’Ingénieur et de l’Informatique préparent aux métiers d’ingénieur·e.
Les sciences de l’ingénieur représentent une discipline d’enseignement abordant avec méthode et rigueur les problématiques de l’ingénieur. En s’appuyant sur les sciences, les technologies, l’expérimentation et la simulation, elles permettent d’imaginer des solutions innovantes.
Son enseignement s’appuie sur les mathématiques, l’informatique, les sciences physiques, les sciences du vivant, … Il se base sur une pédagogie innovante, qui permet de donner du sens aux différentes sciences.
Quant à l’informatique, qui fait partie des sciences du numérique, elle permet de comprendre le monde du numérique qui nous entoure. Son enseignement s’appuie sur l’analyse et la conception des architectures matérielle et logicielle des ordinateurs, sur la programmation d’algorithmes et sur la simulation numérique. L’enseignement de l’informatique comporte de nombreux travaux pratiques et de la pédagogie par projet, ce qui permet de mettre concrètement en œuvre les solutions numériques imaginées pour répondre à un besoin.
Intégrées aux cursus de formation des Classes Préparatoires Scientifiques et Technologiques à la demande des Grandes Ecoles d’Ingénieurs depuis 1995, les Sciences de l’Ingénieur permettent aux étudiants de CPGE de développer les compétences pour aborder avec méthode et rigueur l’analyse et la conception des systèmes complexes industriels.
Cet enseignement est dispensé dans toutes les Ecoles d’Ingénieurs, dans la continuité de ce qui est fait en classes préparatoires. Les élèves du lycée peuvent également commencer à l’étudier de la seconde à la terminale, dans une filière du Baccalauréat Général Scientifique.
Quant à l’informatique, c’est un enseignement qui permet d’étudier le fonctionnement des ordinateurs, et d’explorer le monde du numérique. Programmer des algorithmes, imaginer et concevoir des logiciels, mettre en place des réseaux, piloter des systèmes et mettre en place de l’intelligence artificielle… les professeurs de l’UPSTI enseignent cela.
Ouvertes aux bacheliers de la filière générale et STI2D et aux étudiants de BTS et d’IUT, les Classes Préparatoires Scientifiques et Technologiques dispensent une formation intégrant une compréhension approfondie des disciplines enseignées, une préparation initiale au métier d’ingénieur et des initiations à des démarches de recherche.
Elles forment chaque année plus de 50 000 étudiants à de grandes compétences scientifiques et technologiques, en les préparant notamment aux concours des Grandes Ecoles Scientifiques.
Source : https://www.upsti.fr/espace-etudiants/devenir-ingenieur
Un nouveau mode de transport urbain et péri-urbain est en train de voir le jour du côté de Nancy.
Le prototype de cette capsule futuriste, autonome et électrique conçue par des étudiants ingénieurs, a tenu ses promesses et battu un record du monde: c’est le moyen de transport le moins énergivore au kilomètre avec un coût inférieur à un centime d’euro.
L’urbanloop, c’est son nom, pourrait ainsi voir le jour d’ici 2024
Né sous l’impulsion de Lorraine INP dans le cadre d’un projet étudiant à l’École nationale supérieure d’électricité et de mécanique de Nancy (ENSEM), Urbanloop réunit aujourd’hui huit écoles d’ingénieurs : l’École nationale supérieure d’électricité et de mécanique de Nancy (ENSEM), l’École nationale supérieure des mines de Nancy, Télécom Nancy, École nationale supérieure de géologie (ENSG), l’École Nationale d’Ingénieurs de Metz (ENIM), l’École supérieure d’ingénieurs des travaux de la construction de Metz (ESITC), l’École nationale supérieure en génie des systèmes et de l’innovation (ENSGSI) et Polytech Nancy.
Ce projet, qui se veut rentable et durable, a pour objectif de décongestionner la circulation en deviant sur ses voies une partie du trafic routier.
Il appartient à la catégorie des PRT (personal rapid transit), c’est-à-dire un système de transport de point à point sans attente, sans arrêt intermédiaire ni correspondance, et réunit plusieurs acteurs académiques de l’Université de Lorraine en collaboration avec la ville de Nancy et la Métropole du Grand Nancy.
Il faut s’imaginer un mini-tramway équipé de deux sièges qui se font face, pas de pilote, deux portes coulissantes en Plexiglas qui se ferment (pour l’instant à l’aide d’un simple élastique), le tout installé sur une boucle de rails en acier, alimentés en électricité. Cette petite navette futuriste peut aller jusqu’à 60 km/h – ce qui lui a permis le vendredi 28 mai 2021, de battre un record : elle est le transport le moins consommateur d’énergie au monde. En chiffres, cela représente une consommation de 0,05 kWh par kilomètre, pour un coût estimé à 0,47 centime d’euros.
Sources : https://fr.wikipedia.org/wiki/UrbanLoop ; https://start.lesechos.fr/innovations-startups/tech-futur/on-a-teste-pour-vous-urbanloop-le-transport-en-commun-du-futur-1319546
Les voyages dans les trains supersoniques pourraient ressembler à ça
Dans le désert, juste au nord de Las Vegas, un long tube métallique blanc trône au pied des montagnes. Il ressemble peut-être à une attraction de Las Vegas, mais il s’agit de la base d’opérations de Virgin Hyperloop, un moyen de transport à sustentation magnétique.
Le système fonctionne grâce au magnétisme, qui permet de pousser une nacelle flottant dans un tunnel sous vide presque sans air jusqu’à sa destination. En novembre, l’entreprise a réalisé avec succès son premier trajet habité.
Josh Giegel, PDG de l’entreprise, et Sara Luchian, directrice de l’expérience des passagers, ont été les cobayes volontaires pour être propulsés dans un tunnel de 500 mètres, comme vous pouvez le voir dans la vidéo ci-dessus.
L’objectif est de passer d’une nacelle pour deux passagers à une nacelle pour 28 passagers. “On aura l’impression d’être dans un avion au décollage et, une fois que l’on aura pris de la vitesse, on ne sentira plus rien malgré la vitesse, explique le PDG Josh Giegel. Vous n’aurez même pas de turbulences. Pensez à un système antibruit, mais aussi à un système anti-turbulence, si vous voulez.”
La nacelle de 28 passagers sera différente du prototype du site de Las Vegas, non seulement par sa taille, mais aussi par le fait qu’elle utilisera la poussée magnétique par le haut plutôt que par le dessous de la nacelle.
À l’avenir, Virgin Hyperloop imagine toute une série d’utilisations de son procédé, allant des voyages rapides à courte et longue distance au transport de marchandises commerciales.
Bien qu’il semble futuriste, les origines de ce mode de transport remontent au début des années 1900, lorsque le spécialiste des fusées Robert Goddard en a fait la théorie dans un article. Dans les années 1960 et 1970, la France a tenté de développer l’aérotrain, mais le projet s’est arrêté par manque de financement.
Virgin Hyperloop travaille déjà au développement de lignes de transport de passagers en Inde, où le système de transport est surchargé, et en Arabie saoudite, où l’infrastructure n’existe pas encore.
La nacelle est sur le point d’être déplacée pour être présentée au public lors de l’exposition “FUTURES” du Smithsonian Historic Arts and Industries Museum.
Source : Virgin Hyperloop: les voyages dans les trains supersoniques pourraient ressembler à ça (msn.com)
Une expédition inédite au cœur du plus grand puits de carbone au monde
Avec ses allures de station spatiale Polar Pod est le nouveau défi de l’explorateur, célèbre pour avoir atteint le pôle Nord en solitaire. À 74 ans, Jean-Louis Étienne espère, grâce à ce navire-laboratoire, percer les secrets de l’océan Austral, l’une des régions les plus hostiles du globe. Celle des cinquantièmes hurlants. L’aventurier a gambergé durant dix ans, aidé par le cabinet d’ingénierie navale Ship-ST, de Lorient, pour mettre au point une embarcation qui puisse résister aux vagues gigantesques, au froid glacial et aux vents violents. Les concepteurs se sont inspirés du Flip (Floating Instrument Platform), un navire vertical, développé en pleine guerre froide par l’armée américaine pour espionner les sous-marins étrangers. (Paris Match)
La plateforme habitable est fixée à 10 mètres au-dessus de la surface, sur des poutres métalliques. Avec 75 mètres de tirant d’eau et 150 tonnes de lest, elle ne sera pas ballottée par la houle. Des voiles lui permettront d’éviter les icebergs. L’équipage, composé de 8 personnes – 3 marins, 4 scientifiques et un(e) cuisinier(e)–, sera relevé tous les deux mois grâce à un navire ravitailleur. Sans moteur, le Polar Pod dérivera, entraîné par le courant sur 24000 kilomètres. L’expérience devrait durer le temps d’effectuer deux tours du monde. Départ prévu en 2023.
Polar Pod doit dresser l’inventaire de la faune australe. Comment ?
Jean-Louis Étienne. C’est un navire silencieux, équipé d’hydrophones pour capter les conversations sous-marines. L’écoute en continu permettra de faire un état des lieux.
Du point de vue du climat, quel est l’enjeu de cette expédition ?
Les eaux froides de l’océan Austral capteraient 50% du CO2 absorbé par l’ensemble des océans. Ce serait le principal puits de carbone océanique de la planète. Nous devrions pouvoir valider cette donnée.
La mission a aussi pour but d’étudier l’impact de l’homme sur l’océan…
Les scientifiques réaliseront un bilan des pollutions par les aérosols, les microplastiques, les pesticides, les polluants organiques, les métaux lourds grâce à des prélèvements d’eau et d’air effectués sur place.
En savoir plus
https://www.insu.cnrs.fr/fr/polar-pod
https://www.oceanpolaire.org/expedition-polar-pod/
Vidéos :
https://www.youtube.com/watch?v=LSZpsAhYQis
https://www.youtube.com/watch?v=qaKB_Ern9Rs
Le premier vol d’Ingenuity Mars Helicoptere pour un vol motorisé et contrôlé sur une autre planète a été réalisé avec succès le lundi 19 avril 2021.
Ingenuity, le petit hélicoptère de la NASA rentre dans l’histoire en devenant le premier engin conçu par des humains à avoir volé sur Mars.
Pour marquer l’événement la NASA organise plusieurs événements pour amener le public en ballade martienne.
Rendez-vous sur NASA Television, et l’application NASA app, ainsi que sur d’autres plateformes comme les chaines Youtube et Facebook pour vivre cette ces moments historiques.
L’engin, fixé au châssis de l’astromobile Perseverance, a été libéré le 4 avril 2021. Pour la première fois dans l’histoire de l’ère spatiale, un engin effectuera un vol motorisé sur une autre planète. L’objectif est de tester les capacités d’un tel appareil dans le domaine de la reconnaissance optique du terrain dans cet environnement caractérisé par une atmosphère très ténue limitant la portance et par des délais de communication qui interdisent tout contrôle direct du vol par un opérateur humain.
Pour en savoir plus sur ce concentré d’ingénierie, cliquez sur l’une des images ci-dessous.
Le lundi 19 avril 2021, vers 07H34 GMT, l’engin de 1,8 kg s’est élevé à trois mètres d’altitude et a fait du surplace pendant 39 secondes avant de revenir se poser sur la surface de Mars.
L’opération était un véritable défi, car l’air martien est d’une densité équivalente à seulement 1% celle de l’atmosphère terrestre. Or, c’est en poussant l’air en tournant que les hélices peuvent soulever du poids. Sur Mars, “il y a simplement moins de molécules à pousser”, avait expliqué MiMi Aung avant le vol.
Même si la gravité y est moindre que sur Terre, les équipes de la Nasa ont dû développer un engin ultra-léger dont les pales tournent bien plus vite qu’un hélicoptère standard, pour réussir. Avec ses quatre pieds et deux pales superposées (1,2 m de long), il ressemble davantage à un gros drone.
Pour un hélicoptère sur Terre, les pales tournent à 400-500 tours, et là c’est 2500 tours/minute tellement la densité de l’atmosphère martienne est extrêmement faible, tellement c’est un domaine de vol, de l’aérodynamique totalement inconnu, donc c’est un exploit extraordinaire. “C’est de l’innovation, de la créativité pure.”
“Il ouvre surtout la voie à des porteurs plus lourds, qui nous permettront d’aller dans des endroits qu’on ne peut pas facilement atteindre” (Sylvestre Maurice, directeur de recherche au CNRS à l’Institut de recherche en astrophysique et planétologie (IRAP).)
Le vol d’Ingenuity est l’équivalent sur Mars du premier vol d’un engin motorisé sur Terre, en 1903, par les frères Wright. Un morceau de tissu de cet aéronef ayant décollé il y a plus d’un siècle en Caroline du Nord aux États-Unis a même été placé à bord d’Ingenuity.
Au cours du deuxième vol , le 22 avril, Ingenuity a grimpé de manière autonome à 5 mètres (16 pieds) de hauteur, a parcouru 2 mètres (7 pieds) à l’est et à l’arrière, et est resté en vol 51,9 secondes. Il a également effectué trois tours, totalisant environ 276 degrés.
Pour le troisième vol, le 25 avril, Ingenuity a augmenté sa vitesse maximale de 0,5 mètre par seconde à 2 mètres par seconde (environ 4,5 mi / h) et a parcouru une distance de 50 mètres ( 164 pieds) au nord et est retourné atterrir à Wright Brothers Field. Temps total du vol 80 secondes et une distance parcourue de 100 mètres (330 pieds).
Ce vol avec déplacement latéral était un test pour le système de navigation autonome de l’hélicoptère, qui exécute ce trajet selon des informations reçues préalablement. “Si Ingenuity vole trop vite, l’algorithme de vol ne peut pas identifier le relief”, a expliqué la Nasa.
Lors du quatrième vol, le 30 avril, le robot a survolé des rochers et des petits cratères d’impact sur 84 mètres. La caméra de navigation a alors collecter des images de la surface martienne tous les 1,2 mètre, jusqu’à ce que l’hélico ait parcouru une distance de 133 mètres. Ingenuity a ensuite passé en vol stationnaire, pris des images en couleur, avant de revenir se poser.
Pour réaliser tout cela, le temps de vol est passé de 80 à 117 secondes, et la vitesse augmentée, passant de 2 mètres par seconde à 3,5.
Pour le cinquième vol, le 7 mai 2021, Ingenuity a décollé de Wright Brothers Field (le même endroit où l’hélicoptère a décollé et atterri sur tous les autres vols) mais il a atterri ailleurs en direction sud à 129 mètres (423 pieds).
Au lieu de faire demi-tour et de rentrer, Il a réaliser un nouveau record en grimpant à 10 mètres de hauteur, et pris des images en couleur (ainsi qu’en noir et blanc) de la région. Après un temps de vol total d’environ 110 secondes, Ingenuity a atterri, effectuant son premier aller simple.
Nous nous lancerons maintenant dans une nouvelle phase de démonstration, une phase où nous exposerons ce que cette nouvelle technologie peut faire pour aider d’autres missions plus tard.
Oui, le fameux hélicoptère Ingenuity poursuit ses exploits sur la planète rouge . En effet, la NASA avait programmé un énième vol en toute fin de semaine dernière et l’exercice s’est une fois encore déroulé à la perfection.
C’est dans la nuit du 4 au 5 juillet 2021 que s’est tenu le neuvième vol de l’hélicoptère miniature Ingenuity. Ces essais grandeur nature à la surface de Mars permettent aux ingénieurs de réaliser de nombreux tests qui pourraient s’avérer utiles au moment de faire atterrir un engin plus volumineux, dans quelques années, sur ce monde voisin de la Terre. Mais nous n’en sommes pas encore là…
Au cours de cette nouvelle envolée, l’hélicoptère s’est hissé dans les airs durant 166,4 secondes. Il a ensuite pu se déplacer à une vitesse record de 5 mètres par seconde. Le tout sur une distance de 625 mètres. Ingenuity s’est également permis de prendre un petit raccourci au-dessus d’une zone accidentée nommée Séítah, qui était jugée bien trop dangereuse pour Perseverance .
Voici en 10 questions tout ce qu’il faut retenir sur la mission de ce petit hélicoptère de la Nasa, qui accompagne le rover Perseverance sur Mars.
Autres ressources technique en anglais :
What We’re Learning About Ingenuity’s Flight Control and Aerodynamic Performance – NASA Mars
Le 18 février 2021 le robot persévérance a atterri sur la planète Mars. Ce robot est une prouesse de technologie.
Pour découvrir les fonctionnalités de ce robot martien, cliquez sur l’image ci-dessus.
Les premiers mètres du rover Perseverance sur Mars.
Cliquez sur l’image ci-dessus pour accéder à d’autres ressources éditées par la NASA.
Pour en savoir plus sur cette mission cliquez ici et vous aurez accès à de nombreuses ressources diffusées par le CNES.
Bon voyage dans le l’univers des Sciences de l’Ingénieur.
Si vous êtes passionné(e) par la conquête spaciale, la NASA à créé une bibliothéque de roches spatiales collectées lors de différentes missions. Pour les découvrir, cliquez sur l’image ci-dessous.
Vous pourrez manipuler des roches spatiales de tout le Système solaire grâce au nouvel outil 3D de la NASA.
Ces roches feront probablement partie des matériaux que l’homme utilisera demain pour conquérir l’espace.
Bonne visite.
Le vaisseau, lancé en 2014, a relâché une capsule de prélèvements qui est retombée sur terre le samedi 05 décembre 2020 en Australie. En cliquant sur l’image ci-dessous vous aurez accès à des vidéos et des informations sur cette mission spatiale.
La cible de Hayabusa 2 est Ryugu, un astéroïde de type C. L’astéroïde est de forme à peu près sphérique avec un diamètre d’environ 875 mètres (à 15 mètres près). Sa période de rotation est de 7,63 heures.
Hayabusa 2, après s’être placée en orbite autour de l’astéroïde, a étudier à distance les caractéristiques de celle-ci, puis envoyer un atterrisseur chargé d’effectuer des analyses in situ avant d’effectuer un prélèvement d’échantillon qui doit être ramené sur Terre. La mission Hayabusa 2 a deux objectifs scientifiques :
Cliquez sur l’image ci-dessus pour découvrir cette fabuleuse aventure spatiale.
Cette maquette à l’échelle 1:1 donne une idée de la taille de la sonde spatiale.
En cliquant sur l’image ci-dessus vous aurez accès à une mine d’informations sur le petit atterrisseur européen MASCOT.
Le petit atterrisseur MASCOT doit permettre d’effectuer une analyse minéralogique in situ du sol de l’astéroïde pour mettre en évidence d’éventuels minéraux hydratés et carbonés. Il doit également fournir le contexte scientifique aux observations effectuées à distance.
L’astéroïde Ryugu est un fossile des temps primitifs lorsque le Système solaire était en formation. De nouvelles images du module européen Mascot montrent sa surface de plus près, révélant des informations sur ce petits corps céleste.
Position des instruments et équipements de l’atterrisseur MASCOT :
1 Atterrisseur MASCOT – 2 Caméra ONC-W2 –3 Caméra ONC-W1 –4 Caméra ONC-T –5 Caméra CAM-H –6 Imageur infrarouge thermique TIR –7 Impacteur SCI –8 Marqueurs (x 5)-9 Cône d’échantillonnage –10 MINERVA II-2 –11 Altimètre laser –12 MINERVA II-1 –13 Capsule contenant les échantillons de sol –14 Spectromètre proche infrarouge NIRS3 –15 Panneaux solaires –16 Antenne grand gain –17 Viseurs d’étoiles (x2) –18 Caméra DCAM-3.
En cliquant sur l’image ci-dessus vous pourrez voir des images spectaculaires de l’astéroïde Ryugu prises par le robot Mascot lors de son atterrissage le 3 octobre 2018.
Présenté lors de la 56e édition du Consumer Electronics Show (CES), qui s’est tenu à Las Vegas du 5 au 8 janvier 2023, ce robot conçu par “Acwa Robotics”, est capable de parcourir les réseaux d’eau sans en interrompre le fonctionnement.
Ses missions sont programmées avant chaque départ : Distance à parcourir, nature et fréquence des informations à collecter. Les capteurs et instruments de mesure embarqués peuvent être adaptés en fonction des résultats souhaités.
Du besoin au réel
La société de robotique Jinki Ittai a créé un imposant robot humanoïde capable d’effectuer de nombreuses tâches.
De Mazinger à Goldorak et Gundam, les robots géants sont une spécialité bien connue des mangas et animes japonais. Et désormais, ils quittent la fiction pour débouler dans le monde du travail. Jinki Ittai, une start-up de robotique basée à Kusatsu, a créé un engin humanoïde tout droit sorti d’un mecha, doté d’un torse, d’une tête et de deux bras articulés. Et il ne s’agit pas d’un gadget luxueux de parc d’attraction comme cette réplique de Gundam de 18 mètres de haut mais bien d’un robot utilitaire capable d’effectuer des tâches variées. Bien sûr, il ne semble pas en mesure de repousser une invasion extra-terrestre à lui seul mais il peut réparer les lignes électriques des chemins de fer ou intervenir sur les panneaux de signalisation autoroutiers.
Le robot monté sur une grue hydraulique est commandé à distance depuis une cabine semblable à celle d’une excavatrice. Son pilote est équipé d’un casque vidéo qui retransmet la vision du robot dont la tête est une caméra pivotante. Le Jinki est capable d’effectuer des manoeuvres très complexes et il peut même doser sa force avec précision en fonction des circonstances et du matériau manipulé. «Beaucoup de gens pensaient que la technologie robotique n’était pas assez avancée mais elle existe», se réjouit Kanaoka Hakase, 51 ans, le fondateur de Jinki Ittai,. «Le problème est qu’elle n’avait pas été mise en œuvre dans la société. J’ai donc décidé de créer quelque chose que nous pourrions utiliser régulièrement.»
Kanaoka Hakase préfère toutefois parler de « synergie homme machine » plutôt que de robot géant, afin de mettre l’accent sur son but affiché de «libérer l’être humain de ses limites physiques» et de réduire les risques d’accidents du travail.
Et le succès est déjà au rendez-vous : alors que le robot sera lancé sur le marché en 2024, JR West et Nippon Signal, deux des plus importantes compagnies de chemins de fer au Japon ont déjà passé commande de plusieurs unités.
Source : Jinki, le robot géant qui fascine le Japon (msn.com)
Un nouveau type de robot capable de communiquer avec le client a été mis en service dans certaines chaînes de restaurants du Japon. Utilisant une interface ayant l’apparence d’une mignonne tête de chat, la machine propose de servir les menus ou encore d’aider à débarrasser la table.
Pour le personnel du restaurant, accueillir un robot parmi leurs membres permet d’alléger et faciliter leurs tâches, tout en réduisant les contacts avec les clients dans une période où le respect de la distanciation sociale reste de mise.
Cette technologie est développée par l’entreprise japonaise Skylark Holdings, qui compte introduire leurs robots dans quelque 2 000 commerces d’ici la fin de l’année prochaine.
Le 20 avril 2022, un restaurant d’un nouveau type a été ouvert au public à proximité de l’aéroport de Tokyo-Haneda : son équipe est composée de sept robots.
Une fois que le client a passé commande sur son téléphone portable, un robot-cuisinier fait réchauffer dans de l’eau chaude la soupe ou le curry en sachet, puis le verse dans un bol. Il réchauffe également le riz au four micro-onde. Ensuite un robot-serveur apporte le repas au client, puis débarrasse la table une fois le client parti.
Ce restaurant a été créé par Kawasaki Heavy Industries (le fabricant des motos Kawasaki), qui cherche à concevoir des robots utiles pour tous les secteurs manquant de main-d’œuvre, de la restauration au soin aux personnes âgées. Cette société envisage de doter ses robots de nouvelles capacités en fonctions des souhaits exprimés par la clientèle.
Some of the biggest advantages for you as an owner or franchisee:
Source : https://www.robotlab.com/
INNOVATION TECHNOLOGIQUE
Un hôtel de la ville de Shimonoseki, dans le département de Yamaguchi au Japon, propose un fauteuil roulant amphibie flottant pour que les clients souffrant d’un handicap puissent profiter de la mer.
WaterWheels – fauteuil flottant – YouTube
Le WaterWheels® est un fauteuil amphibie qui facilite le déplacement des personnes à mobilité réduite (PMR) sur les terrains meubles (sable, herbe, neige, gravier,…). Grâce à ses accoudoirs flottants et ses trois roues, il offre la possibilité de flotter en toute sécurité en eaux calmes. Notre WaterWheels est adapté aux enfants et aux adultes.
Il dispose d’une ceinture de sécurité afin d’éviter toute chute lors du déplacement sur le sable ou dans l’eau. Les utilisateurs peuvent ainsi profiter de la plage, de l’océan, des lacs, des parcs aquatiques et piscines avec la stabilité et le confort de WaterWheels®. Composé de 5 pièces, il peut être assemblé et démonté facilement sans outils pour faciliter son transport et son stockage.
WaterWheels® a été conçu pour procurer à tout utilisateur des sensations de plein air idéales ! Il est parfait pour tout utilisateur de fauteuil roulant ou personne à mobilité réduite.
Cliquez ici pour accéder au dossier technique
Source : https://accessrec.eu/fr/waterwheels
La Station spatiale internationale, est une station spatiale placée en orbite terrestre basse, occupée en permanence par un équipage international qui se consacre à la recherche scientifique dans l’environnement spatial.
Elle gravite sur une orbite située à 408 km d’altitude de la terre. Elle se déplace sur son orbite à une vitesse de 7.66 km/s. Son coût est de 135 Milliard d’€uros.
Architecture de l’ISS
La partie habitable de l’ISS est constituée d’une succession de modules pressurisés. En ne comptant que les éléments principaux et en partant du segment russe on rencontre le module de service Zvezda, le module de stockage Zarya, le nœud central Unity, le laboratoire américain Destiny puis le nœud Harmony. Cet axe principal possède une longueur totale de 51 mètres.
Perpendiculairement à cet axe, au niveau du nœud Harmony, sont attachés le laboratoire européen Columbus et le laboratoire japonais Kibo. D’autres modules sont fixés aux éléments principaux : des modules d’amarrage et de stockage, un sas américain (Quest) et le troisième nœud américain (Tranquility) avec la coupole d’observation européenne (Cupola) d’où nous proviennent de magnifiques images de la Terre. Avec tous ces éléments, le volume habitable total atteint les 388 mètres cubes.
En cliquant sur l’image ci-dessus, vous aurez accès à la chronologie de la construction de l’ISS.
Bientôt un studio de cinéma à bord de l’ISS
L’entreprise Space Entertainment Enterprise (SEE) vient juste d’annoncer qu’elle avait comme plan de rattacher un module contenant un studio de cinéma à la Station Spatiale Internationale (ISS). SEE, c’est la société qui va coproduire le film que l’acteur Tom Cruise va tourner à bord de l’ISS. La compagnie a ainsi demandé à Axiom Space de construire le module gonflable contenant le studio de production, et qui devra être prêt d’ici décembre 2024.
D’après les déclarations de SEE, le module va servir à tourner des films, des émissions de télévision, des événements sportifs, mais aussi à faire de la musique. Il s’agit ainsi d’un module qui servira aux artistes et aux producteurs qui voudront tourner des contenus en orbite basse.
Selon les informations, le module, qui est pour le moment dénommé SEE-1, aura la forme d’une grosse balle de golf avec un diamètre de 6 m. Il va s’attacher au futur module d’Axiom Space qui va s’appeler Axiom Station. Ce dernier devrait être lancé d’ici la fin de l’année 2024 et sera lui-même attaché au module Harmony de l’ISS.
Même sans le studio de cinéma, le module Axiom Station constituera déjà une attraction à bord de l’ISS. Axiom Space va en effet l’utiliser pour offrir l’opportunité aux touristes et aux industriels de visiter la station spatiale. L’on sait également que l’Axiom Station pourra éventuellement se détacher de l’ISS en 2028 pour constituer une plateforme orbitale indépendante.
Pour en savoir plus, cliquez sur l’image ci-dessous.
Coût d’un séjour dans l’ISS
Envoyer des objets ou des passagers dans l’espace n’est pas quelque chose de facile, et il faut payer le prix si l’on veut atteindre l’orbite basse. Si l’on prend l’exemple du lanceur Falcon 9 de SpaceX, il faut payer 2 720 dollars par kilogramme pour envoyer une charge en orbite. Pour un Américain adulte moyen, le tarif sera ainsi d’environ 200 000 dollars. A part cela, il y a aussi le prix à payer pour pouvoir rester dans l’espace qui est compris entre 88 000 et 164 000 dollars par personne par jour.
Les élèves et étudiants sont autorisés à télécharger SOLIDWORKS à l’adresse suivante : www.solidworks.com/SEK
Un formulaire est à remplir. L’information à remplir pour le champ ID est: XSEK12.
Nos futures voitures électriques pourront-elles un jour se déplacer à la seule énergie solaire ? Plusieurs projets sont en cours de développement, voire sont sur le point d’être commercialisés.
Japon
Après des essais développés autour de la Toyota Prius en 2019, Toyota c’est associé avec Subaru pour créer la Toyota bZ4X. Les initiales “bZ” qui signifie “Beyond Zero”. Le concept bZ4X dispose d’un “système de recharge solaire embarqué” qui, selon Toyota, pourra étendre l’autonomie de ce véhicule électrique à batterie. Selon les calculs de Toyota, ils permettront de parcourir gratuitement 1800Km au cours d’une année. Son lancement est prévu pour le 2 décembre 2021.
Pays Bas
Le jour se lève pour la voiture solaire Lightyear One. Ce prototype de voiture hybride électrique/solaire est conçu par la startup “Lightyear” est capable grâce à ses panneaux solaires, de parcourir jusqu’à 800 km sans recharge.
Pour en savoir plus, cliquez ici.
Pays Bas
Stella Vita, la voiture à vivre. Les étudiants de l’université d’Eindhoven sont à l’origine de ce véhicule solaire capable d’effectuer de longues distances, qui suscite l’intérêt de Mobilize, la nouvelle marque « mobilité » du groupe Renault.
Liens pour en savoir plus :
– Stella Vita, la voiture à vivre (msn.com)
– [L’industrie c’est fou] Stella Vita, un camping-car solaire doté d’une autonomie de 730 km (usinenouvelle.com)
A Tokyo, le musée national des sciences émergentes et de l’innovation “Miraikan”, concentre son exposition autour des thèmes de l’espace, de la robotique et de la haute technologie.
On peut y voir Otonaroid, une robot humanoïde très réaliste, qui nous invite à prendre son contrôle pour converser avec elle. Cette rencontre peut surprendre voire déranger tellement ses expressions semblent humaines.
Plusieurs fois par jour, Asimo, petit robot qui ressemble à un cosmonaute, fait son show sur l’esplanade principale. Il marche, saute puis danse sur ses deux jambes et chante de manière mignonne. Les amateurs du genre se montrent rapidement sous le charme.
Au JO de Tokyo 2020 un robot basketteur Cue conçu par Toyota a fait sensation lors de la mi-temps du match entre la France et les USA.
Retrouvez de nombreux détails sur le site de Toyota : https://global.toyota/en/newsroom/corporate/28595150.html
Dans la vie de tous les jours au Japon les robots sont omniprésents. Le petit robot Lovot ne fait pas exception. Cliquez sur l’image ci-dessous pour le découvrir.
D’autres robots font sensations depuis quelques semaines :
A l’Université Northeastern de Boston (USA), des ingénieurs ont mis au point Léonardo un robot bipède volant, doté d’hélices sur ses bras. En plus de marcher et voler, il peut faire du skateboard en toute tranquillité et même tenir en équilibre sur une corde ! Ainsi, il pourrait devenir un nouvel outil de maintenance et de surveillance des infrastructures difficiles d’accès.
Malgré ces récents progrès, la robotique est un chantier qui vient de débuter. “On en est encore à la préhistoire”, selon Philippe Souères. Faudra-t-il attendre encore trente ans avant que les robots ne s’imposent réellement dans notre quotidien ? Le responsable de la robotique au LAAS est perplexe. Il se méfie bien des annonces parfois “amusantes”, comme celles d’Elon Musk, le patron de Tesla, qui a promis fin août le lancement imminent d’un robot humanoïde “révolutionnaire”. “Aucune question technique n’a été abordée, note Philippe Souères. Rien que pour la main décrite par Elon Musk, on est encore très loin de s’en approcher.”
Mais l’intérêt du milliardaire américain pourrait néanmoins représenter l’engouement tant attendu par les roboticiens. “Quand on sait la puissance financière de cette personne, s’il décide demain de créer autour de lui une équipe d’ingénieurs puissante pour travailler en robotique humanoïde, il va certainement susciter des progrès considérables”, avance Philippe Souères. Si les robots ne sont pas encore capables de rêver, “ceux qui les conçoivent n’ont jamais arrêté”, sourit-il.