Choisir la spécialité SI

Devenir ingénieur

Qu’est-ce qu’être ingénieur-e ?

C’est imaginer, c’est innover, c’est concevoir des solutions, des produits et des services, adaptés aux besoins et aux enjeux du monde d’aujourd’hui et à venir. Sans ingénieur.e, pas de smartphone ni de wifi, pas d’avion ou de TGV, ni d’énergie renouvelable !

L’ingénieur·e est partout ; il ou elle accompagne le progrès  à grande vitesse et les réponses aux enjeux essentiels tels que : l’accès à l’eau, à l’énergie, à la santé, au transport… partout dans le monde.

700 000 ingénieur·e·s en France exercent  une grande diversité de métiers : ingénieur·e-recherche et développement, ingénieur·e-d’études, ingénieur·e d’essais, ingénieur·e matériaux, ingénieur·e conception, ingénieur·e méthodes, ingénieur·e structure…

En choisissant d’exercer le métier d’ingénieur·e, les élèves s’ouvrent à des perspectives de carrières passionnantes, nombreuses et variées,  rémunératrices, et ouvertes à tous les secteurs d’activités : aéronautique, automobile, énergie,  numérique, pharmaceutique,…

Aujourd’hui, l’ingénieur·e est aussi un manager, il ou elle maîtrise l’anglais et fait preuve de polyvalence et d’adaptation dans un contexte devenu international.

Les Sciences de l’Ingénieur et l’Informatique : qu’est-ce que c’est ?

Les Sciences de l’Ingénieur et de l’Informatique préparent aux métiers d’ingénieur·e.

Les sciences de l’ingénieur représentent une discipline d’enseignement abordant avec méthode et rigueur les problématiques de l’ingénieur.  En s’appuyant sur les sciences, les technologies, l’expérimentation et la simulation, elles permettent d’imaginer des solutions innovantes.

Son enseignement s’appuie sur les mathématiques, l’informatique, les sciences physiques, les sciences du vivant, …  Il se base sur une pédagogie innovante, qui permet de donner du sens aux différentes sciences.

Quant à l’informatique, qui fait partie des sciences du numérique, elle permet de comprendre le monde du numérique qui nous entoure. Son enseignement s’appuie sur l’analyse et la conception des architectures matérielle et logicielle des ordinateurs, sur la programmation d’algorithmes et sur la simulation numérique. L’enseignement de l’informatique comporte de  nombreux travaux pratiques et de la pédagogie par projet, ce qui permet de mettre concrètement en œuvre les solutions numériques imaginées pour répondre à un besoin.

Les Sciences de l’Ingénieur et l’informatique en Classes Préparatoires

Intégrées aux cursus de formation des Classes Préparatoires Scientifiques et Technologiques à la demande des Grandes Ecoles d’Ingénieurs depuis 1995, les Sciences de l’Ingénieur permettent aux étudiants de CPGE de développer les compétences pour aborder avec méthode et rigueur l’analyse et la conception des systèmes complexes industriels.
Cet enseignement est dispensé dans toutes les Ecoles d’Ingénieurs, dans la continuité de ce qui est fait en classes préparatoires. Les élèves du lycée peuvent également commencer à l’étudier de la seconde à la terminale, dans une filière du Baccalauréat Général Scientifique.

Quant à l’informatique, c’est un enseignement qui  permet d’étudier le fonctionnement des ordinateurs, et d’explorer le monde du numérique. Programmer des algorithmes, imaginer et concevoir des logiciels, mettre en place des réseaux, piloter des systèmes et mettre en place de l’intelligence artificielle… les professeurs de l’UPSTI  enseignent cela.

La filière scientifique et technologique des Classes Préparatoires

Ouvertes aux bacheliers de la filière générale et STI2D et aux étudiants de BTS et d’IUT, les Classes Préparatoires Scientifiques et Technologiques dispensent une formation intégrant une compréhension approfondie des disciplines enseignées, une préparation initiale au métier d’ingénieur et des initiations à des démarches de recherche.

Elles forment chaque année plus de 50 000 étudiants à de grandes compétences scientifiques et technologiques, en les préparant notamment aux concours des Grandes Ecoles Scientifiques.

Source : https://www.upsti.fr/espace-etudiants/devenir-ingenieur

Découverte de l’ISS

La Station spatiale internationale, est une station spatiale placée en orbite terrestre basse, occupée en permanence par un équipage international qui se consacre à la recherche scientifique dans l’environnement spatial.

Elle gravite sur une orbite située à 408 km d’altitude de la terre. Elle se déplace sur son orbite à une vitesse de 7.66 km/s. Son coût est de 135 Milliard d’€uros.

Architecture de l’ISS

La partie habitable de l’ISS est constituée d’une succession de modules pressurisés. En ne comptant que les éléments principaux et en partant du segment russe on rencontre le module de service Zvezda, le module de stockage Zarya, le nœud central Unity, le laboratoire américain Destiny puis le nœud Harmony. Cet axe principal possède une longueur totale de 51 mètres.

Perpendiculairement à cet axe, au niveau du nœud Harmony, sont attachés le laboratoire européen Columbus et le laboratoire japonais Kibo. D’autres modules sont fixés aux éléments principaux : des modules d’amarrage et de stockage, un sas américain (Quest) et le troisième nœud américain (Tranquility) avec la coupole d’observation européenne (Cupola) d’où nous proviennent de magnifiques images de la Terre. Avec tous ces éléments, le volume habitable total atteint les 388 mètres cubes.

Architecture de l’ISS

En cliquant sur l’image ci-dessus, vous aurez accès à la chronologie de la construction de l’ISS.

Bientôt un studio de cinéma à bord de l’ISS

L’entreprise Space Entertainment Enterprise (SEE) vient juste d’annoncer qu’elle avait comme plan de rattacher un module contenant un studio de cinéma à la Station Spatiale Internationale (ISS). SEE, c’est la société qui va coproduire le film que l’acteur Tom Cruise va tourner à bord de l’ISS. La compagnie a ainsi demandé à Axiom Space de construire le module gonflable contenant le studio de production, et qui devra être prêt d’ici décembre 2024.

D’après les déclarations de SEE, le module va servir à tourner des films, des émissions de télévision, des événements sportifs, mais aussi à faire de la musique. Il s’agit ainsi d’un module qui servira aux artistes et aux producteurs qui voudront tourner des contenus en orbite basse.

Ce que l’on sait du nouveau module

Selon les informations, le module, qui est pour le moment dénommé SEE-1, aura la forme d’une grosse balle de golf avec un diamètre de 6 m. Il va s’attacher au futur module d’Axiom Space qui va s’appeler Axiom Station. Ce dernier devrait être lancé d’ici la fin de l’année 2024 et sera lui-même attaché au module Harmony de l’ISS.

Même sans le studio de cinéma, le module Axiom Station constituera déjà une attraction à bord de l’ISS. Axiom Space va en effet l’utiliser pour offrir l’opportunité aux touristes et aux industriels de visiter la station spatiale. L’on sait également que l’Axiom Station pourra éventuellement se détacher de l’ISS en 2028 pour constituer une plateforme orbitale indépendante.

Pour en savoir plus, cliquez sur l’image ci-dessous.

Un studio de cinéma pour l’ISS

Coût d’un séjour dans l’ISS

Envoyer des objets ou des passagers dans l’espace n’est pas quelque chose de facile, et il faut payer le prix si l’on veut atteindre l’orbite basse. Si l’on prend l’exemple du lanceur Falcon 9 de SpaceX, il faut payer 2 720 dollars par kilogramme pour envoyer une charge en orbite. Pour un Américain adulte moyen, le tarif sera ainsi d’environ 200 000 dollars. A part cela, il y a aussi le prix à payer pour pouvoir rester dans l’espace qui est compris entre 88 000 et 164 000 dollars par personne par jour.