La voiture solaire : Mythe ou réalité ?

Nos futures voitures électriques pourront-elles un jour se déplacer à la seule énergie solaire ? Plusieurs projets sont en cours de développement, voire sont sur le point d’être commercialisés.

Japon
Après des essais développés autour de la Toyota Prius en 2019, Toyota c’est associé avec Subaru pour créer la Toyota bZ4X. Les initiales « bZ » qui signifie « Beyond Zero ». Le concept bZ4X dispose d’un « système de recharge solaire embarqué » qui, selon Toyota, pourra étendre l’autonomie de ce véhicule électrique à batterie. Selon les calculs de Toyota, ils permettront de parcourir gratuitement 1800Km au cours d’une année. Son lancement est prévu pour le 2 décembre 2021. 

Pays Bas
Le jour se lève pour la voiture solaire Lightyear One. Ce prototype de voiture hybride électrique/solaire est conçu par la startup « Lightyear » est capable grâce à ses panneaux solaires, de parcourir jusqu’à 800 km sans recharge.
Pour en savoir plus, cliquez ici.

Pays Bas
Stella Vita, la voiture à vivre. Les étudiants de l’université d’Eindhoven sont à l’origine de ce véhicule solaire capable d’effectuer de longues distances, qui suscite l’intérêt de Mobilize, la nouvelle marque « mobilité » du groupe Renault.
Liens pour en savoir plus :
Stella Vita, la voiture à vivre (msn.com)
[L’industrie c’est fou] Stella Vita, un camping-car solaire doté d’une autonomie de 730 km (usinenouvelle.com)

Urbanloop : Un nouveau transport urbain

Un nouveau mode de transport urbain et péri-urbain est en train de voir le jour du côté de Nancy.
Le prototype de cette capsule futuriste, autonome et électrique conçue par des étudiants ingénieurs, a tenu ses promesses et battu un record du monde: c’est le moyen de transport le moins énergivore au kilomètre avec un coût inférieur à un centime d’euro.
L’urbanloop, c’est son nom, pourrait ainsi voir le jour d’ici 2024

Nancy : la navette autonome Urbanloop devient le transport le plus propre et économique au monde | LCI (Cliquez sur l’image ci dessus pour en savoir plus)

Né sous l’impulsion de Lorraine INP dans le cadre d’un projet étudiant à l’École nationale supérieure d’électricité et de mécanique de Nancy (ENSEM), Urbanloop réunit aujourd’hui huit écoles d’ingénieurs :  l’École nationale supérieure d’électricité et de mécanique de Nancy (ENSEM), l’École nationale supérieure des mines de NancyTélécom NancyÉcole nationale supérieure de géologie (ENSG), l’École Nationale d’Ingénieurs de Metz (ENIM), l’École supérieure d’ingénieurs des travaux de la construction de Metz (ESITC), l’École nationale supérieure en génie des systèmes et de l’innovation (ENSGSI) et Polytech Nancy.

Urbanloop, des essais en taille réelle pour le transport urbain du futur – YouTube (Cliquez sur l’image ci-dessus pour accéder à la vidéo.

Ce projet, qui se veut rentable et durable, a pour objectif de décongestionner la circulation en deviant sur ses voies une partie du trafic routier.
Il appartient à la catégorie des PRT (personal rapid transit), c’est-à-dire un système de transport de point à point sans attente, sans arrêt intermédiaire ni correspondance, et réunit plusieurs acteurs académiques de l’Université de Lorraine en collaboration avec la ville de Nancy et la Métropole du Grand Nancy.

Il faut s’imaginer un mini-tramway équipé de deux sièges qui se font face, pas de pilote, deux portes coulissantes en Plexiglas qui se ferment (pour l’instant à l’aide d’un simple élastique), le tout installé sur une boucle de rails en acier, alimentés en électricité. Cette petite navette futuriste peut aller jusqu’à 60 km/h – ce qui lui a permis le vendredi 28 mai 2021, de battre un record : elle est le transport le moins consommateur d’énergie au monde. En chiffres, cela représente une consommation de 0,05 kWh par kilomètre, pour un coût estimé à 0,47 centime d’euros.

Sources : https://fr.wikipedia.org/wiki/UrbanLoop ; https://start.lesechos.fr/innovations-startups/tech-futur/on-a-teste-pour-vous-urbanloop-le-transport-en-commun-du-futur-1319546

Hyperloop : Entrez à bord du futur

Les voyages dans les trains supersoniques pourraient ressembler à ça

Dans le désert, juste au nord de Las Vegas, un long tube métallique blanc trône au pied des montagnes. Il ressemble peut-être à une attraction de Las Vegas, mais il s’agit de la base d’opérations de Virgin Hyperloop, un moyen de transport à sustentation magnétique.

Le système fonctionne grâce au magnétisme, qui permet de pousser une nacelle flottant dans un tunnel sous vide presque sans air jusqu’à sa destination. En novembre, l’entreprise a réalisé avec succès son premier trajet habité.

Josh Giegel, PDG de l’entreprise, et Sara Luchian, directrice de l’expérience des passagers, ont été les cobayes volontaires pour être propulsés dans un tunnel de 500 mètres, comme vous pouvez le voir dans la vidéo ci-dessus.

Deux à 28 passagers

L’objectif est de passer d’une nacelle pour deux passagers à une nacelle pour 28 passagers. “On aura l’impression d’être dans un avion au décollage et, une fois que l’on aura pris de la vitesse, on ne sentira plus rien malgré la vitesse, explique le PDG Josh Giegel. Vous n’aurez même pas de turbulences. Pensez à un système antibruit, mais aussi à un système anti-turbulence, si vous voulez.”

La nacelle de 28 passagers sera différente du prototype du site de Las Vegas, non seulement par sa taille, mais aussi par le fait qu’elle utilisera la poussée magnétique par le haut plutôt que par le dessous de la nacelle.

À l’avenir, Virgin Hyperloop imagine toute une série d’utilisations de son procédé, allant des voyages rapides à courte et longue distance au transport de marchandises commerciales.

Un mode de transport pas si futuriste

Bien qu’il semble futuriste, les origines de ce mode de transport remontent au début des années 1900, lorsque le spécialiste des fusées Robert Goddard en a fait la théorie dans un article. Dans les années 1960 et 1970, la France a tenté de développer l’aérotrain, mais le projet s’est arrêté par manque de financement.

Virgin Hyperloop travaille déjà au développement de lignes de transport de passagers en Inde, où le système de transport est surchargé, et en Arabie saoudite, où l’infrastructure n’existe pas encore.

La nacelle est sur le point d’être déplacée pour être présentée au public lors de l’exposition “FUTURES” du Smithsonian Historic Arts and Industries Museum.

Source : Virgin Hyperloop: les voyages dans les trains supersoniques pourraient ressembler à ça (msn.com)

AVELIA le TGV du futur

Sur les rails depuis 2016, dans le cadre d’un partenariat avec Alstom, le projet du TGV du futur franchit une étape décisive. La SNCF a confirmé en 2018 la commande de 100 rames pour un montant de près de 3 milliards d’euros.

Le coût de chaque rame ? 25 millions d’euros auxquels s’ajoute 1,66 million d’euros selon les options. Ce coût d’acquisition est le plus bas du marché. À titre de comparaison, le prix actuel d’une rame de TGV Duplex est de 30 millions d’euros.

Les premières rames en circulation sont prévus dès 2023. Elles circuleront sur tout le territoire. Le déploiement s’échelonnera, lui, jusqu’en 2033.

Découvrez le TGV du futur en cliquant ici.

Avelia Pendolino, une star de la grande vitesse.


Point de vue technique :
Pourquoi le pendulaire pour équiper les futurs TGV ?
Cliquez ici pour le savoir.